Les aiguilleurs du ciel libanais réclament d'arrêter de travailler la nuit à partir du 1er août, compte tenu des conditions de travail difficiles auxquelles ils sont soumis, leurs équipes étant en sous-effectif.
Dans un communiqué, les représentants de cette profession qui assure la sécurité du transport aérien au Liban ont déploré le nombre en baisse des aiguilleurs du ciel, en raison de départs à la retraite, de l'émigration ou de démissions dues aux conditions de travail difficiles. Ils ont indiqué qu'étant en nombre réduit, et devant accomplir près de 300 heures par mois pour assurer nuit et jour la surveillance du trafic aérien, ils ne peuvent pas prendre les jours de congé qui leur sont accordés ni mettre en place une rotation des effectifs.
Face à cette situation qui les prive de leurs droits, ils ont annoncé ne plus pouvoir travailler la nuit, de 20 à 6h, à partir du 1er août 2022, et réclamé une diminution des vols prévus en journée "qui correspond aux capacités de travail des aiguilleurs du ciel".
En 2021, la sonnette d'alarme avait déjà été tirée concernant cette profession, par le député joumblattiste Bilal Abdallah, qui avait alors critiqué le fait que le président Michel Aoun refuse de signer des décrets officialisant l'embauche de nouveaux aiguilleurs du ciel, pour des questions d'équilibre confessionnel. Une source anonyme au sein de l'Aéroport international de Beyrouth (AIB) avait alors confié à l'Orienet-Le Jour que 30 % des effectifs avaient alors quitté leur emploi.
commentaires (6)
DÉCIDÉMENT CE RÉGIME FORT AURA RÉUSSI PARTOUT… À DÉTRUIRE LES INFRASTRUCTURES DU PAYS
Lecteur excédé par la censure
22 h 54, le 06 juillet 2022