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Liban : les juges suspendent leur grève

Le palais de justice. Photo Ani.

Les juges ont annoncé dans un communiqué publié lundi à l'issue d'une réunion qu'ils suspendaient leur grève qui paralyse certains tribunaux de première instance et d’appel depuis le 3 mai. Les magistrats protestaient contre ce qu'ils qualifient d'"atteintes à l'indépendance de la justice" et contre certaines mesures d'austérité les concernant prévues par le projet de budget 2019.

Les participants ont décidé "de suspendre leur grève partielle temporairement, jusqu'à la fin de la discussion sur le projet de budget par la Commission des finances", est-il précisé dans le communiqué.

Dans leur communiqué, les juges évoquent une série de déclarations de responsables exprimant leur compréhension pour leurs demandes. Ils rappellent ainsi que le président libanais, Michel Aoun, avait "indiqué en toute franchise qu’il ne fallait pas toucher aux garanties financières et morales du pouvoir judiciaire". Ils rappellent aussi que le président de la Chambre, Nabih Berry "avait affirmé le 12 juin qu’il ne fallait réduire aucune des garanties prévues aux juges et prônées par la loi". Ils ajoutent que le Premier ministre, Saad Hariri avait indiqué lors du Conseil des ministres du 12 juin 2019 que l’Etat était obligé de donner aux juges ce qu’ils veulent parce que cela garantissait leur indépendance.

Les magistrats rappellent en outre que le président de la Commission des finances, Ibrahim Kanaan, a affirmé que "leurs revendications étaient justes et qu’il les approuvait". Ils indiquent également que le président de la commission de l'Administration et de la Justice, Georges Adwan, avait "entendu leurs demandes et assuré qu’ils avaient le droit à une loi prônant la véritable indépendance de la justice et qu’il en débattra une fois le projet du budget terminé".



Les juges ont annoncé dans un communiqué publié lundi à l'issue d'une réunion qu'ils suspendaient leur grève qui paralyse certains tribunaux de première instance et d’appel depuis le 3 mai. Les magistrats protestaient contre ce qu'ils qualifient d'"atteintes à l'indépendance de la justice" et contre certaines mesures d'austérité les concernant prévues par le projet de budget...